Un périscope de tranchée permet de voir sans être vu. On reste dans la tranchée
à l'abri des projectiles. Un ustensile simple mais efficace. Un tube de section ronde ou carrée, dans lesquelles
sont insérés 2 miroirs à 45°, l'un réfléchissant sur l'autre.
![]() |
D'après cette photo prise dans une tranchée de Berry-au-Bac,
distante seulement de quinze mètres de la première ligne allemande, on comprend parfaitement la disposition du périscope employé par nos soldats. Deux miroirs plans inclinés à 45° suffisent pour constituer un périscope. Des lentilles paraboliques concaves permettent d'obtenir une vue panoramique. L'observateur est entièrement abrité. Il fournit des renseignements utiles au tireur et lui annonce à mesure les résultats de ses coups. Tandis que l'un fait feu, l'autre s'apprête à juger le coup dans le périscope Photo et texte Le MIROIR du 18 avril 1915 |
![]() |
![]() Guetteur masqué et cuirassé, surveillant une tranchée allemande très rapprochée |
Quelle plus curieuse pourrait-on imaginer que celle de cette sentinelle d'aspect moyenâgeux dressée devant une tranchée de première ligne. Les effroyables engins modernes faisaient croire à une guerre courte où l'on se fut battu de loin. Et voilà que les hommes se surveillent face à face dans des tranchées. Ce masque et cette cuirasse d'acier très épais protègent contre les balles tirées de très près. Pesant 26 kg ils ne sont employés que pour l'observation d'un ennemi rapproché. |