Entre le XI ème et le XII ème siècle, le Béthunois, région marécageuse à l’époque, fut ravagé par de violents tremblements de terre, par la peste noire et autres maladies virulentes.
| L'histoire relate dans toutes les sociétés l’importance permanente du rite des funérailles. Très tôt, le convoi y prit une part importante pour devenir parfois une procession solennelle dont l’organisation est confiée à des spécialistes. Des fonctionnaires du Deuil assurent l’application, le respect des règles établies (un certain itinéraire, des arrêts ou stations).
Entre le XI ème et le XII ème siècle, le Béthunois, région marécageuse à l’époque, fut ravagé par de violents tremblements de terre, par la peste noire et autres maladies virulentes. |
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| Enterrer les morts était alors promu au même niveau de charité que nourrir ceux qui avaient faim, vêtir ceux qui étaient nus. Les Confréries créées pour pratiquer les œuvres de miséricorde en vinrent à considérer que participer aux cérémonies funéraires, les ordonner, était devenu une obligation. De même que la Compagna Della Miséricordia de Florence, la Confrérie des Charitables de Saint Eloi se situe dans cette tradition. La Providence a permis qu’elle demeure encore aujourd’hui et sans doute pour longtemps. La Confrérie des Charitables de Saint Eloi a fêté ses 8 siècles d'existence en 1988, et emmène toujours, jusqu'à leur dernière demeure, les défunts qui lui sont confiés. |
