Guy, mineur à Auchel, puis à la fosse 6 et 7

Le charbon de terre cliquez sur lien


lampe à flamme 

J'ai commencé à travailler à la Fosse 6 d'HAILLICOURT
à 15 ans ½ le 8 août 1966
avec une période de quelques mois à la Fosse 7 d'HOUDAIN,
jusqu'au 19 avril 1972.
 
lampe à flamme 
Guy à droite

au centre d'apprentissage
des mines à Auchel (62)
le 8 août 1966
 
caractéristiques du puits 6

caractéristiques du puits N°6
 

Camps de vacances des Houillères 1967 en BRETAGNE

guy premier plan à droite


terrils de la fosse 6

Les terrils de la fosse 6 d'HAILLICOURT


Guy et Roger

Un jour que le puits 6 était en panne, je suis remonté
au puits 7 à 150 mt de mon logement et j'ai profité
de cette occasion pour faire cette photo souvenir
avec mon copain Roger
 
La Sainte Barbe

La Sainte Barbe
patronne des
Mineurs
et des
Pompiers
fête le 4 décembre

 
caractéristiques du puits 7

caractéristiques du puits N°7
 

contrat d'apprentissage

pointer le curseur sur sur la photo pour voir le verso
Mon contrat d'apprentissage de 1966 : en 1ère année 22,522 F et en 2ème année 24,349 F


mon certificat de travail

mon certificat de travail des Houillères du 8 août 1966 au 19 avril 1972


action au porteur des mines de bruay

Compagnie des mines de Bruay (actions au porteur)

les coupons des actions

les coupons des actions


fosse 6

Fosse 6 d'Haillicourt

fosse 7

Fosse 7 d'Houdain


une berline

Dans cette berline on chargeait 3m³ de charbon
 


Ce chariot s'appelait un truck. Il servait essentiellement à convoyer
des bois ou des cadres de soutènement, des câbles, des élingues, étançons
 



le mineur  

le mineur  
le mineur


une molette

Une des molettes du puits 7 d'Houdain (environ 7 mt de diamètre)


la lampisterie de la fosse 6

La lampisterie de la fosse 6 où pendant 5 ans et 8 mois je cherchais
ma lampe électrique et ma lampe à flamme







Un mineur boiseur en 1919

Le charbon de terre

L'usage du charbon de terre en France ne remonte pas à une haute antiquité. On croit que ce fut seulement de 1320 à 1330 qu'on commença à l'extraire des mines de Roche la Molière, dans le bassin de la Loire. Toujours est-il que sa consommation ne fut pas très facilement adoptée, car, en 1520, on consulta la Faculté de médecine de Paris pour savoir s'il n'y aurait insalubrité à brûler ce charbon. La réponse du docte corps fut qu'on pourrait brûler ce charbon sans danger, en employant toutefois certaines précautions pour la fumée.

En Angleterre, on le mit en usage beaucoup plus tôt, et dès 1066, on voit Guillaume le Conquérant disposer en faveur d'un de ses chevaliers des mines de Newcastle.

Les peuples du midi de l'Europe restèrent longtemps sans connaître le charbon de terre. Marco Polo, le prenant pour une pierre ou un marbre, resta frappé d'étonnement en le voyant brûler, et Æneas Sylvius, qui fut pape sous le nom de Pie II, ne fut pas moins surpris en voyant en Ecosse des pauvres, au lieu d'une aumône, recevoir des morceaux d'une pierre noirâtre qui contenait du souffre ou bien quelque autre matière inflammable qui lui était inconnue.

La consommation de la houille resta assez longtemps stationnaire, et
en 1787, elle n'était en France que de 4 millions de quintaux métriques,
en 1814 elle était de 9 325 991,
et en 1843 de 62 935 082.
 

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mise à jour mars 2010--Copyright Guy JOLY