GUIZOT François Pierre Guillaume
né à Nîmes le 4 octobre 1787
décédé au Val Richer le 12 septembre 1874
né à Nîmes le 4 octobre 1787
décédé au Val Richer le 12 septembre 1874
GUIZOT François Pierre Guillaume né à Nîmes le 4 octobre 1787 décédé au Val Richer le 12 septembre 1874 |
En 1799, GUIZOT François Pierre Guillaume fut conduit par sa mère à Genève où il fit de solides études. A 19 ans il vint à Paris avec de maigres ressources et une grande ambition, que justifiait d’ailleurs une intelligence remarquable jointe à une volonté inébranlable. Il vécut d’abord comme précepteur dans une grande famille, collabora à plusieurs journaux et recueils et publia des ouvrages « le nouveau dictionnaire des synonymes, les Annales de l’éducation, etc..... ». En 1818 GUIZOT était promu conseiller d’État, en 1819 directeur au ministère de l’Intérieur. Ses travaux le firent remarquer, et en 1821 il fut nommé professeur d’histoire moderne à la faculté des lettres à Paris. Il publia des travaux historiques très important « Histoire du gouvernement représentatif, Essai sur l’histoire de France, Collection des mémoires relatifs à la révolution d’Angleterre, Collection des mémoires relatifs à l’histoire de France, Histoire de la révolution d’Angleterre jusqu’à l’avènement de Charles II et d’autres encore ». Après la révolution de juillet 1830, il fit partie de plusieurs ministères, notamment celui du 11 octobre 1831 où il eut le portefeuille de l’instruction publique. De 1832 à 1837 GUIZOT François Pierre Guillaume reprit trois fois le portefeuille de l’instruction publique. Exclu des combinaisons ministérielles, il se rallia à la coalition formée par ses adversaires, THIERS et BARROT, contre le cabinet MOLÉ. Celui-ci fut bien renversé, mais GUIZOT n’obtint qu’une ambassade en Angleterre en 1840. Revenu en France en 1841, il fut nommé ministre des affaires étrangères. La révolution grondait, mais on sait avec quelle opiniâtreté Louis Philippe lui-même repoussa toute idée de réforme. GUIZOT le soutenait hautement en ce sens, et l’agitation était déjà dans la rue le 22 février 1848 qu’il publiait encore l’éloge de son administration. Le 23 février 1848 le roi abandonnait son ministre, et le 24 février 1848 lui-même quittait la France. GUIZOT François Pierre Guillaume le suivit dans son exil en Angleterre. Mais le repos lui pesait. En 1849 il posa, sans succès, sa candidature dans le Calvados, ensuite il écrivit « les Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps » 1858-1867, en 8 volumes. Plus tard il se rapprocha de l’Empire et accepta en 1870 la présidence d’une commission supérieure chargée d'améliorer les réformes à apporter à l’instruction publique 1870-1875. Son dernier ouvrage historique « l’Histoire de France racontée à mes petits enfants » dont le tome V a été rédigé par Mme de Witt, sa fille. |
